» Le cœur battant de nos mères  » de Brit Bennett

Explorez l’émotion palpitante et intemporelle de la vie d’une jeune adolescente, une histoire captivante qui résonne au rythme puissant de l’amour maternelle !

Plongez dans cette histoire émouvante écrite par Brit Bennett « Le cœur battant de nos mères« , une saga envoûtante où l’amour, la résilience, les liens familiaux se tissent dans les tourbillons du passé, révélant des secrets enfouis et des destins entrelacés qui transcendent le temps pour former un récit plein d’émotions et captivant.

Brit Bennett est une écrivaine américaine née en 1989. Elle a grandit à Oceanside en Californie, et a étudié à Stanford University ainsi qu’à l’Université du Michigan. Elle explore dans ses romans des thèmes tels que la race, l’identité, la famille, et les relations intergénérationnelles.

Dans ce roman d’apprentissage, elle nous parle d’une jeune adolescente qui se nomme Nadia, âgée de 17ans, vivant au sein d’une communauté noire et chrétienne. A 17 ans, Nadia décide d’avorter pour pouvoir poursuivre ses études, et ce sans supposer à quel point cet événement va impacter sa vie future ainsi que celle de son ex petit ami, Luke, le fils du pasteur et celle de sa meilleure amie, nommée Aubrey.

J’ai beaucoup apprécié ce livre. C’est une histoire fascinante qui met en exergue et analyse les relations familiales complexes ainsi que les conséquences de ses choix sur plusieurs générations. J’ai apprécié comment l’auteure raconte de façon habile une histoire pleine d’émotions, mettant en avant l’amour, la maternité et la recherche d’identité. Son analyse sur les personnages font de ce livre une lecture à la fois puissante mais aussi émouvante.

Rokhaya, 603

Billet d’humeur « Le coeur battant de nos mères »

Le coeur battant de nos mères écrit par Brit Bennett

Touchante, suprenante cette histoire n’est pas comme les autres … Dans ce livre l’autrice nous raconte l’histoire d’une jeune fille de 17 ans Nadia Turner.

Ce livre m’a provoqué énormément de sensation .De l’amour à la haine, de la joie à la tristesse, de la colère à la peur.

Nous avons tous une histoire à raconter et Brit Bennett dans ce livre nous fait part de la sienne.

Nelly, 604

Une vague d’émotion

A travers les méandres des vagues, et la pureté de l’écume, vous découvrirez une histoire dramatique et passionnante. Ce roman graphique traduit l’amour d’un sport à travers ses règles et ses épreuves. Un récit autobiographique dramatique relaté par notre protagoniste et auteur AJ Dungo.

Je conseille ce roman graphique à tous les amateurs de sport ou bien encore d’histoire sentimentale. Ce roman m’a beaucoup plu, et a su me faire voyager.

En conclusion, ce livre basé sur le sport de l’océan est un bon moyen d’échapper a la réalité et je le conseille vous fortement.

Tom, 605




Nous avons réinventé la fin du roman « In Waves »

(le cercueil bouge)

– Aidez-moi ! À l’aide !

– Qui y a t’il ?

– J’étouffe ici ! Aidez-moi !

– Kristen ?

– Oui !! Quelqu’un m’entend ? Venez !

– Kristen! C’est moi A.J ! Comment c’est possible ?!

– A.J ! Nous pourrons discuter après mais ouvre moi cet enfer !

– (il s’approche) c’est lourd ! (il force) ahh, j’y suis presque…

– (Le cercueil s’ouvre)

– A.J… (elle le regarde longuement et sourie)

– Kristen… comment est-ce possible ?

(elle reprend son souffle, A.J la regarde, l’air tendre)

– J’étais dans cette chambre, dans les vapes à cause de la morphine, j’ai fermé les yeux. D’un coup, j’étais dans une maison, il faisait chaud. Quand je suis sortie dehors, j’étais sur une plage de sable blanc, et sur ma droite, il y avait une planche de surf. Au loin, l’océan et des immenses vagues. C’était le paradis, enfin, mon paradis. Alors que je m’élançais dans l’eau pour me rafraîchir, je me suis « réveillée » dans cette boîte, froide et sombre.

– C’est incroyable…

– Oui, je ne sais pas ce qui m’est arrivé… qu’est-ce qui m’est arrivé pendant ce temps ?

– Eh bien, il te croyait morte. Tout simplement. Tu as fait un arrêt cardiaque à 23h30, et tu as été déclarée morte à minuit. C’était il y a quatre jour. Le lendemain, ils t’ont mis dans cette « boîte » et emmené à l’église pour la cérémonie. Tes parents et tes amis étaient là aussi.

Création littéraire écrite par Clément et Pierjean, 605

Saynète écrite à partir des romans « #Bleue » et « Nickel Boys »

La scène se passe dans un hôpital.

Voix off – En 2040, l’humanité a trouvé le moyen de renoncer à ses émotions. De gré ou de force.

Médecin – Nous sommes désolés pour vous, nous n’avons pas réussi à la sauver.

Silas — Comment ça ? Vous aviez promis qu’elle s’en sortirait, vous m’avez menti ! Il s’effondre. Non… Elle ne peut pas être morte… Ce n’est pas possible. Laissez-moi la voir. Il se redresse et s’avance vers le médecin.

Médecin – Je suis désolé, cette zone est interdite d’accès. Calmez-vous, s’il vous plaît.

Silas – Vous ne m’empêcherez pas de la voir ! Il s’avance encore vers le médecin.

Médecin : Stop ! Il retient Silas.

Silas — Poussez-vous ! Laissez-moi passer ! Il repousse le médecin.

Le médecin siffle pour donner l’alerte. Des gardes de la sécurité de l’hôpital entrent et traînent Silas à l’extérieur.

Silas — Non ! Non ! Arrêtez ! Astrid n’est pas morte…

Noir.

II

La scène se passe dans une petite pièce, Silas est assis sur une chaise, endormi.

Silas (en regardant autour de lui) — Où suis-je ? Qui êtes-vous ? Que m’est-il arrivé ?

L’agent — Détendez-vous, s’il vous plaît. Je me présente, je suis [nom à déterminer], agent de la fonction publique affecté à la branche mineurs des débordements émotionnels. Est-ce que vous savez pourquoi vous êtes là ?

Silas — Non. Je me souviens seulement de m’être fait arrêter lorsque j’ai voulu voir ma copine.

Agent (en lisant sa fiche) — M. Silas Lopez, le 28 mars 2043, fait une crise émotionnelle en plein hôpital et se rend coupable d’atteinte physique sur un fonctionnaire et deux représentants de l’ordre ainsi que de dégradation de biens publics. Le tribunal en charge des débordements émotionnels vous a jugé inapte à vous contrôler. Vous êtes une menace pour la société. À compter de demain, vous serez interné au centre de redressement Nickel.

Silas — Comment ça ?! C’est injuste ! Où est ma famille ? Où est mon avocat ?

Agent – Il ne s’agit pas d’une sanction, c’est simplement un programme de l’État qui aide les gens dans votre situation.

Silas – Je ne suis pas d’accord… Il est interrompu par deux gardes qui le sortent de la pièce.

Noir.

III

Silas est dans une pièce avec d’autres ados. Un jeune garçon s’avance vers lui.

Elwood — Salut ! Moi, c’est Elwood, comment tu t’appelles ?

Silas, en se retournant — Heu… salut. Moi, c’est Silas. Tu sais où on est ?

Elwood — Oui, regarde, tu vas vite comprendre.

Au même moment, un ado qui hurle est traîné dans une autre salle par deux gardes.

Silas — Que… qu’est-ce qu’il vient de se passer ?

Elwood ne répond pas et pointe la porte du doigt.

Soudain, l’ado ressort, tout calme, sans expression faciale, baigné dans une lumière bleue. Silas reste bouche bée.

Elwood — Voilà, tu as ta réponse. On est à la salle d’oblitération de l’institut Nickel pour « réparer les dissidents ».

Silas – C’est horrible… Que lui ont-ils fait ? Je ne veux pas que cela m’arrive.

Il panique et s’agite de plus en plus.

Elwood – Arrête, ne te fais pas remarquer, sinon tu y passeras avant l’heure, mais de toute façon, si tu restes dans cet institut, tu finiras forcément par y passer.

Silas – Je ne veux pas… Je ne veux pas l’oublier.

Elwood – Oublier qui ?

Silas – Astrid, ma copine, elle est morte il y a quelques jours.

Elwood, s’approche de lui et regarde de droite à gauche – Si tu tiens à sortir d’ici, rejoins-moi ce soir à la sortie du dortoir nord.

Silas, fermement – J’y serai !

Noir.

IV

Le soir venu à la sortie du dortoir nord. Silas entre sur scène et aperçoit Elwood et une autre personne.

Elwood — Enfin ! Je te présente Alix, les autres qui devaient venir ont été oblitérés.

Alix, timidement — Salut.

Silas — Salut.

Elwood — Bon, on y va ?

Silas et Alix — Oui !

Ils marchent discrètement en dehors des bâtiments tout en discutant.

Silas – Vous êtes arrivés ici pour quoi, vous ?

Elwood – J’ai été accusé d’un vol de voiture que je n’ai pas commis, alors j’ai « débordé » à mon procès.

Alix – Moi, c’est mes parents qui m’ont envoyé-e ici, ils ont fait la même chose pour mon frère.

Elwood – Et toi, Silas ?

Silas – Quand j’ai appris la mort de ma copine, je ne l’ai pas cru et je me suis énervé contre le docteur.

Alix – Une fois dehors, on fera quoi ?

Elwood – J’en sais rien, déjà on se barre d’ici !

Silas – On pourrait aller chez moi, mes parents nous recueilleront.

Soudain, une vive lumière tombe sur le groupe.

Elwood – Courez !

Deux gardes entrent en courant et dans la course poursuite attrapent Alix.

Alix, crie, désespéré-e – Aidez-moi !

Silas, à Elwood — Attend !

Elwood – C’est trop tard ! Il continue vers la sortie.

Silas tourne la tête et part avec lui.

Alix, en sanglot — Non…

Noir.

V

Silas et Elwood marchent dans la nuit en direction de chez Silas.

Silas — Pourquoi tu ne t’es pas retourné ?

Elwood, ferme mais triste – C’était lui/elle ou nous.

Ils marchent et atteignent la maison.

Silas, en entrant : Papa ! Maman ! Je suis là… où êtes-vous ?

La scène s’allume et deux personnes apparaissent.

Silas — Ah, vous êtes là. Voilà Elwood, on s’est échappés ensemble de l’institut. Il faut qu’on se dépêche, ils vont arriver !

Elwood — Bonjour. Aidez-nous, s’il vous plaît.

Les parents, en chœur et mécaniquement, alors qu’une lumière bleue les éclaire — Pourquoi vous cacher ? Tout le monde doit passer par là.

Quatre gardes entrent dans la pièce et traînent les deux garçons.

Silas, en hurlant — Non !!!

Noir.

Création littéraire écrite par Titouan et Arthur (605)

Saynète écrite à partir du roman graphique « In waves »

La scène se passe dans un cimetière. AJ se trouve devant la tombe de sa petite amie. Quelques tombes plus loin se trouve la jeune fille devant la tombe de son ancien amant.

AJ – Kirsten (il éclate en sanglots), je n’y arrive pas sans toi. Tout me semble triste et sans saveur. Tu me manques tellement, ainsi que ta joie de vivre et ton entrain. Parfois, j’ai l’impression que tu vas surgir de nulle part, me sourire et me proposer d’aller surfer. Sache que je n’y suis pas retourné depuis que tu es partie. Mon amour, j’espère que tu illumines les cieux avec ton rire et que tu surfes sur les nuages comme tu le faisais sur les vagues.

Pendant ce temps, la jeune fille entend des pleurs et des lamentations, elle se dirige vers eux. Elle trouve AJ et se positionne à côté de lui.

La jeune fille, d’un ton neutre – Vous savez, au bout d’un moment, ça ne fait plus autant mal.

AJ, abattu et d’une voix peu assurée – Comment vous pouvez dire ça ? J’ai l’impression que mon cœur se déchire chaque fois que je pense à elle…

La jeune fille – Je sais. Au début, je ne savais pas quoi faire sans lui.

AJ – Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?

La jeune fille – On m’a enfermée dans un couvent, car j’étais enceinte et sans mari. Après mon accouchement, on m’a pris mon enfant et réduite en esclavage. Une personne est venue me sauver, mais quand je suis sortie, j’ai appris que mon petit ami était mort dans un accident de voiture. Ça m’a poussée à chercher mon enfant. À force d’acharnement, je l’ai finalement retrouvée et nous sommes toutes les deux très heureuses malgré la disparition de son père. je vous ai entendu tout à l’heure, vous aussi vous avez perdu votre petite amie ?

AJ – Oui, elle est morte d’un cancer et depuis, je n’arrive pas à m’en sortir.

La jeune fille – Moi, ce qui m’a aidé, c’est ma fille. Mais le temps fini par guérir toutes les blessures. Vous devez vivre à fond, c’est ce qu’elle aurait voulu.

AJ – Merci pour cette discussion, elle m’a ouvert les yeux..

Ils se font un sourire sincère et repartent chacun dans une direction opposée.

Création littéraire écrite par Margaux et El Ghamidia (605)

Une jeune fille courageuse

Je vais vous présenter le livre que j’ai beaucoup aimé intitulé Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, par Emilie Plateau, d’après Tania Montaigne. Une artiste de bande-dessinée Émilie Plateau a adapté en bande dessinée le livre Tania de Montaigne sur Claudette Colvin.

Cette histoire se passe dans les années 1950 à Montgomery, dans l’Alabama, aux USA, à l’époque de la ségrégation raciale.

Elle est facile à lire car il n’y a pas beaucoup de texte, il n’y a pas de bulles non plus et le texte est facile à comprendre, on peut lire cette BD à tout âge. Ce livre est particulièrement court avec peu de texte ce qui facilite la compréhension du scénario .Comme c’est une bande dessinée les images nous aident à comprendre.

Le graphisme paraît simple et assez enfantin mais il n’est pas très coloré (uniquement du noir, du blanc et du marron). On comprend bien ce que les couleurs définissent : blanc pour les personnes de peau blanche et marron  pour les personnes de couleur foncée mais il fait quand même réfléchir car Claudette n’est pas toujours marron mais aussi blanche de temps en temps, ce qui peut surprendre.

Dans l’histoire, Claudette est une personne très courageuse et elle est la première personne (avant même Rosa Parks) à avoir refusé de céder sa place dans un bus à une personne blanche alors qu’elle n’avait que 15 ans.

Claudette est la première personne à être reconnue non coupable devant la justice et elle a fait reculer le racisme.

C’est une histoire vraie et elle a été défendue par Rosa Parks et Martin Luther King.

J’ai trouvé ce livre très intéressant car il dénonce les discriminations basées sur la couleur de peau et donc nous montre le racisme très présent durant cette période.

Imane B., 609

Tombée dans l’oubli…

L’autrice de « Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin » est Emilie Plateau qui est une scénariste et dessinatrice française et qui a illustré par-elle même cette œuvre en 2019, avec une collaboration de Tania de Montaigne.

L’œuvre est de genre historique, le style du dessinateur est sous forme de BD.

Dans Noire on suit l’histoire d’une jeune fille noire nommée Claudette Colvin pendant la ségrégation aux USA, époque marquée par la supériorité de la race blanche et l’infériorité de la race noire, ou les Noirs détiennent plus de devoirs que de liberté.

Nous nous intéresserons d’abord  à l’histoire en elle-même, à l’écriture, la compréhension du livre. Enfin nous nous pencherons sur la mise en forme, le dessin

La facilité à comprendre le texte et une héroïne tombée dans l’oubli.

Dans Noire les lectures sont très très courtes, elles ne sont pas très compliquées à comprendre, très simplifiées et même les codes couleurs sur les bandes comme le orange clair, le marron, le blanc et le noir sur les personnages  de peau blanches et marron et quelques fois blancs sur les personnages de peau noires.

L’autrice a mis des définitions à la fin du livre pour mieux comprendre les rôles des associations comme la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People)… Ou des biographies des personnages comme Martin Luther King, Rosa Parks …

Cette histoire se passe le 2 mars 1955, on suit l’histoire de Claudette Colvin qui n’a que 15 ans et refuse de céder son siège à une passager blanc dans le bus. Le chauffeur de bus a du la menacer pour qu’elle cède son siège à la personne blanche mais elle reste toujours assise. La police arrive, embarque Claudette  au poste de police et elle sera finalement jetée en prison 9 mois avant que la célèbre Rosa Parks soit la première noire poursuivie en justice pour non respect des règles racistes en vigueur à l’époque.

Cette histoire m’a touché car malgré les efforts de Claudette Colvin, grâce à sa révolte, elle a crée un mouvement, une manifestation, des associations mais en fin de compte, elle tombera dans l’oubli total, personne ne se souviendra de cette jeune femme.

Il va y avoir à certains moments du livre quelques scènes  qui sont obscures, qui seront représentées d’une page tout en noir pour symboliser des épisodes traumatisants tels que le viol, l’insulte …

Maintenant nous allons passer à la deuxième partie qui est le dessin

La mise en forme de la BD, les couleurs …

La mise en forme de Noire est très spéciale, elle n’est pas comme les autres BD, ici elle est constituée de bandes horizontales qui peuvent avoir au maximum trois parties. Il va y avoir beaucoup de dialogues donc beaucoup de bulles. Les plans sont éloignés dans chaque page, il y a aussi des onomatopées.

Les couleurs ont un rôle important car ce sont elles qui différencient les gens de leur couleurs de peau, les immeubles, les véhicules, les boutiques (s’ils appartiennent aux noirs ou aux blancs) …  

Personnellement, j’ai bien aimé ce livre, il était simple et compréhensible, je n’ai pas de critique à faire sur ce livre à part que la biographie du personnage principal (Claudette Colvin) demeure peu approfondie.

Kévin A.,609