Terra Alta, une ville aux destins funestes

Terra Alta est une ville paisible de la Catalogne où rien ne se passe jusqu’à un soir où un évènement tragique va tout changer…

« Terra Alta » est un roman policier écrit par Javier Cercas en 2021. C’est un écrivain d’origine espagnole qui écrit généralement des livres sur l’histoire de l’Espagne, comme par exemple: « Anatomie d’un Instant » (2009) ou « L’Imposteur » (2014).

Pour écrire Terra Alta, Javier Cercas s’est lancé un nouveau défi. Terra Alta est le premier volume d’une série policière composée de trois ouvrages, tous centrés sur le personnage de Melchor Marin, un enquêteur de la police locale.

Ce roman nous raconte l’histoire de ce jeune enquêteur qui vit en Terra Alta. Un soir, alors qu’il était au commissariat, il reçoit un appel d’un de ses collègues le prévenant que les fondateurs des cartonneries Adell sont retrouvés morts chez eux. Melchor s’empresse d’aller sur le lieux du crime mais quand il arrive sur place, il découvre une scène si horrible qu’il est quasiment impossible d’en sortir indemne. Les deux corps sont à peine distincts, attachés à une chaise, dans un bain de sang. Tout le monde se demande alors qui a bien pu les tuer et pourquoi ?

Ce livre nous fait rentrer dans la peau d’un personnage à la personnalité complexe, Melchor. Il semble être un inspecteur de police tout à fait banal mais on découvre assez rapidement que ce n’est pas le cas. Dans son passé, il fut délinquant, puis prisonnier. Sa mère a aussi été violée puis tuée. Lors de son incarcération, il trouve un refuge dans la littérature et la découverte du roman les Misérables de Victor Hugo va changer sa vie. Il s’identifie notamment au personnage de Jean Valjean.

Ce récit est plutôt dense, on pourrait aisément se passer de quelques passages. Les personnages sont bien décrits, voir même un peu trop, notamment pour certains personnages secondaires.

Le livre nous donne envie de mener notre propre enquête en cherchant nous-mêmes les indices laissés par l’auteur. Malheureusement, les souvenirs de l’enfance de Melchor, qui n’ont selon moi aucun rapport avec l’histoire policière que l’on suit, viennent perturber la lecture.

Terra Alta est un bon roman policier si l’on n’est pas un initié de ce genre. Il peut être difficile de comprendre l’intrigue parfois, mais si l’on réussit à ne pas se perdre dans le récit, l’histoire est vraiment captivante.

Raphael, 605

Froid comme l’Alaska

L’auteur de « Aucun homme ni Dieu » est William Giraldi qui est un écrivain américain, ce livre est sorti en 2014. C’est un roman, un récit aventure.

On suit l’histoire de Russel Core, un écrivain expert en loups, il a été appelé en Alaska précisément dans un village à Keelut par une certaine Medora Sloane pour traquer la bête qui a enlevé et dévoré son fils de 6 ans et qui sera le troisième enfant à être enlevé  par des loups dans ce village.

Alors, Core mène son enquête à travers l’Alaska équipé de fusil, jumelle, vêtement fait de peau d’animal, gourde, etc, dans le but de tuer le loup qui a dévoré le fils de Medora . Par la suite, Core va apprendre une histoire troublante, des secrets au cœur de la famille Sloane.

J’ai beaucoup aimé ce livre même si je préfère le film.

J’ai  bien aimé les personnages notamment les traits de caractères de Russel Core qui est un personnage assez silencieux, discret qui adore sa fille plus que tout et qui est notamment à sa recherche.

J’ai aimé le personnage de Medora Sloane par ses caractéristiques d’exorciste et le fait qu’elle réalise des choses bizarres.

Je n’aime pas trop le personnage de Vernon car il joue un rôle de psychopathe et de tueur en série que je n’aime pas. On peut voir qu’il aime prendre du plaisir en tuant, on peut le voir notamment pendant la guerre en Irak et lorsqu’il rentre chez lui, je pense que cela est lié à un traumatisme de la guerre s’il est devenu un tueur en série.

Ensuite, l’ambiance est assez froide tout au long du récit, je trouve cela assez dérangeant en tant que lecteur.

A la fin ce que j’ai détesté c’est la révélation, cela m’a bouleversé. Et dans la scène lorsque Core se retrouve face à une meute de loup cela m’a angoissé, je ne voulais pas qu’il meure.

Je trouve dommage pendant la scène de fusillade avec les policiers qu’ils tombent assez vite comme des bâtons, ils se défendent de manière illogique :  pourquoi tirer sur le malfaiteur alors qu’il possède une mitrailleuse ? Il vaudrait mieux se protéger comme c’est le cas dans le film.

Kévin A., 609