Billet d’humeur « Le coeur battant de nos mères »

Le coeur battant de nos mères écrit par Brit Bennett

Touchante, suprenante cette histoire n’est pas comme les autres … Dans ce livre l’autrice nous raconte l’histoire d’une jeune fille de 17 ans Nadia Turner.

Ce livre m’a provoqué énormément de sensation .De l’amour à la haine, de la joie à la tristesse, de la colère à la peur.

Nous avons tous une histoire à raconter et Brit Bennett dans ce livre nous fait part de la sienne.

Nelly, 604

Billet d’humeur – Projet prix littéraire

Au début je n’avais pas trop envie de participer à ce projet Prix littéraire mais au final ça va.

Mon premier choix de livre est « Ni Web ni Master » et je ne l’ai pas encore fini.

J’aime bien ce livre malgré son humour u peu particulier. Il est très détaillé avec pleins de petits dessins partout sur les pages.

Couverture de Ni Web Ni Master

Romane, 604

 

Le Ladies Football Club : un livre inspirant sur l’égalité des sexes dans le monde du football

Le Ladies Football Club de Stefano Massini est un livre qui explore l’univers du football féminin et les défis que les femmes ont rencontré pour commencer à pratiquer ce sport, avant tout masculin. Le roman raconte l’histoire de 12 femmes, joueuses de football pendant la 1ere Guerre Mondiale en Angleterre qui luttent pour obtenir la reconnaissance et le respect qu’elles méritent dans ce sport.

Dans ce livre, Massini aborde des thèmes tels que l’égalité des sexes, les discriminations sexistes et les stéréotypes de genre, en mettant en lumière les difficultés auxquelles étaient confrontées les femmes qui souhaitaient jouer au football à cette époque. Il montre également comment le sport peut représenté un outil d’émancipation pour les femmes.

Le livre est bien écrit, avec des dialogues vivants et des personnages convaincants. Il est également très pertinent, étant donné que le football féminin est en train de gagner en popularité à notre époque dans le monde entier. Il est vrai, toutefois, qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire pour atteindre la parité dans ce sport.

En fin de compte, le Ladies Football Club est un livre inspirant et émouvant qui aborde des questions importantes, notamment celle de l’égalité des sexes. Il plaira davantage aux amateurs de sport, en particulier à ceux qui s’intéressent au football féminin et à l’impact que ce sport peut avoir sur la vie des femmes.

Ismaël, 605

La lutte pour l’égalité sur le terrain

Ce livre raconte l’histoire inspirante de femmes qui décident de jouer au football durant la Première Guerre Mondiale en Angleterre.

L’écriture est fluide et le récit linéaire, ce qui permet au lecteur de suivre facilement l’histoire. Les personnages sont bien développés par l’auteur, avec des traits de caractères qui leur sont propres, ce qui les rend aussi attachantes.

Le Ladies Football Club est également un livre documenté. Il donne des informations sur la vie quotidienne des femmes pendant la 1ere Geurre Mondiale. Il donne aussi à voir leurs difficultés notamment lorsqu’elles décident de créer une équipe de football féminine.

Ce roman aborde des plusieurs thèmes comme celui de la lutte pour l’égalité des sexes, la persévérance et la solidarité, ce qui lui donne une dimension historique et sociale. Des détails sur le football féminin, tel qu’il était pratiqué à l’époque y sont ajoutés. Les joueuses luttent tout au long du récit contre les préjugés sexistes pour pouvoir jouer au football et s’émanciper par le sport.

En résumé, Le Ladies Football Club de Stefano Massini est un livre bien écrit et intéressant dont le propos résonne encore aujourd’hui dans les esprits.

Jeremy, 605

UNE RÉSERVE PLEINE DE VIE

Vous aussi cette histoire vous intrigue et vous donne envie d’en savoir plus ?

Tout d’abord, Naomi Fontaine, née en 1987, est une romancière et enseignante innue originaire de Uashat dans la région administrative québécoise de la Côte Nord, au Canada.

Après avoir écrit Kuessipan, elle a publié d’autres romans tels que « Manikanetish« , « Meshkanatsheu » ou encore « Shuni« .

Kuessipan signifie « À toi ». En choisissant ce titre, Naomi Fontaine, pose d’entrée de jeu la question du genre. En choisissant une telle désignation générique, l’écrivaine semble redéfinir le genre romanesque. Son livre n’est pas un roman au sens classique du terme car il est plus proche du recueil de nouvelles ou du recueil de poésie écrit en proses.

Je pense que l’écriture est le point fort de ce roman, car elle est morcelée d’impressions, construite d’observations et d’émotions.

Tout d’abord, Kuessipan est une invitation à découvrir Uashat, la communauté où Naomi Fontaine a passé les premières années de sa vie. C’est aussi une invitation à ne pas porter de jugements sur certaines situations qu’on pourrait regarder de haut, comme les grossesses à l’adolescence.

Dans son œuvre, les personnages n’ont pas de noms, et les noms ne se rapportent pas aux caractères physiques et moraux profonds ; tous les êtres vivants qui animent ce livre sont des ombres et permettent facilement diverses identifications.

Kuessipan est un livre bouleversant qui nous fait découvrir le quotidien des autochtones dans une réserve innue. C’est avec la grâce et la justesse d’une langue éblouissante que l’auteure évoque cette réalité.

Dans ce livre, la jeune autrice nous raconte la vie dans la réserve, les gens qui y habitent, qui tentent d’y vivre, d’y survivre, entre la forêt d’un côté et la baie de l’autre. Le sort des filles abandonnées par leurs copains, les jeunes parfois tentés de s’abandonner dans l’oubli de la drogue, les hommes qui boivent beaucoup trop parfois. Mais il y a aussi beaucoup de références à la nature, la chasse, la pêche, il y a le cimetière où la mémoire de la réserve est gravée, il y a le bruit du vent et des vagues…

Lire Kuessipan m’a permis d’enrichir ma culture et de découvrir des populations que je ne connaissais pas forcément. Cependant, ce n’est pas un roman à proprement parler, avec un début et une fin, des péripéties identifiables, c’est plutôt un voyage dans la réserve, presque intérieur car le territoire n’est pas très étendu et tout le monde se connaît. Kuessipan, c’est surtout un hommage à cette culture indienne innue.

Elisa, 605

Délinquant ou policier ?

Terra Alta est un roman policier de Javier Cercas pleins de rebondissements.

Pour les fans de roman policier, ce livre sera parfait !

Ce roman parle d’une région du Nord de l’Espagne habituellement calme, nommée Terra Alta, où va se produire subitement un meurtre. Un couple de personnes âgées à été tué. Les Adell ont été retrouvés morts à leur domicile. Melchior, un agent de la police locale va s’engager pleinement dans la résolution de ce meurtre.

Tout d’abord, un des points marquants de ce livre est le personnage principal : Melchior. Tout au long de l’histoire, nous découvrons son passé d’ancien délinquant et de détenu. Son histoire émouvante nous permet de comprendre sa mentalité. Le lecteur s’attache grâce à cela à ce personnage.

Ce roman mêle deux enquêtes totalement différentes : une qui se déroule dans le passé, l’autre dans le présent. Ces deux enquêtes, permettent au lecteur de voyager constamment dans le temps, alternant entre passé et présent, et créent ainsi un suspens constant.

Bien que ce roman soit pleins de rebondissements, le récit a un rythme assez lent. L’auteur fait beaucoup de descriptions, il s’attarde longuement sur les sentiments et le ressenti des personnages, ce qui peut parfois être lassant. Néanmoins, cette lenteur peut aussi être un atout. En effet, cela laisse au lecteur le temps de s’attacher aux personnages, aux proches de Melchior, et de ressentir les mêmes émotions que lui, notamment lorsqu’il perd un proche.

Ce récit mêle enquêtes et psychologie, ce que j’ai trouvé original.

Javier Cercas fait aussi référence dans son polar au roman « Les Misérables » de Victor Hugo, que Melchior découvre en prison. Cette lecture joue un rôle important sa vie, il lui a permis de se remettre en questions. En quelque sorte, cette oeuvre l’a sauvé de la délinquance.

Enfin, ce roman est riche en émotions pour le lecteur: allant de la nostalgie, à la tristesse, à l’angoisse.

Emma Line, 605

Un héritage héroïque

Le poids des héros est le dernier ouvrage de David Sala, un auteur et illustrateur français qui a déjà signé plusieurs albums remarqués, comme « Cinq mille kilomètres par seconde » ou « Les trois fruits« .

Dans ce roman graphique publié chez Casterman en 2023, il raconte son histoire personnelle à travers celle de ses deux grands-pères, qui étaient des héros de la Seconde Guerre Mondiale et de la Résistance. Il explore ainsi les thèmes de la transmission, de la mémoire et du rapport au passé.

La bande dessinée se compose de sept chapitres qui alternent entre le présent et le passé, entre le récit du narrateur et celui de ses aïeux. Le premier chapitre nous plonge dans l’enfance du narrateur, qui grandit dans une famille marquée par les secrets et les non-dits. Il découvre peu à peu l’histoire de ses grands-pères : Antonio, son grand-père maternel était un opposant au Régime de Franco et un résistant. Ces deux figures héroïques vont fasciner le jeune garçon, mais cet héritage va aussi lui peser comme un fardeau.

Les chapitres suivants nous font revivre les exploits et les drames vécus par les deux grands-pères pendant la guerre. David Sala nous fait voyager dans des lieux et des époques variés : l’Espagne de Franco, la France occupée, le camps de concentration de Mauthensen… Il nous fait partager les émotions et les dilemmes de ses personnages : le courage, la peur, l’amour, la haine, la culpabilité… Il nous fait aussi réfléchir sur les conséquences de la guerre sur les individus et les sociétés : le traumatisme, le silence, l’oubli…

Le dernier chapitre nous ramène au présent, où le narrateur adulte doit faire face à la mort de ses grands-pères. Il doit alors affronter son propre passé et sa propre identité. Il doit aussi assumer son rôle de témoin et de passeur pour transmettre leur mémoire à ses enfants.

Le poids des héros est un roman graphique d’une grande richesse narrative et visuelle. David Sala maîtrise parfaitement l’art du dessin et de la couleur (aquarelle) pour créer des atmosphères contrastées et saisissantes. Il joue également avec les codes du genre romanesque pour mêler réalité et fiction.

Le poids des héros est un livre qui allie avec brio histoire et littérature, intime et universel, émotion et réflexion.
Il nous offre une plongée vertigineuse dans une époque troublée, mais aussi dans une quête personnelle touchante. Il nous invite à ne pas oublier ceux qui ont combattu pour notre liberté,
mais aussi à questionner notre rapport au passé et notre responsabilité face à l’avenir.

David Sala signe ici un chef-d’œuvre du roman graphique, qui a été salué par la critique.

C’est un livre à lire absolument, et à transmettre aux générations futures.

Sacha, 605

Une lourde histoire de famille

Le poids des héros est un roman graphique autobiographique qui raconte une histoire de famille partant du grand-père de l’auteur ayant fui l’Espagne de Franco et survécu aux camps de concentration pendant la Seconde Guerre mondiale. On suit aussi la vie de son petit fils, David Sala, de l’enfance à l’âge adulte. On y découvre également sa vie de famille où il y a des hauts et des bas.

Cette bande dessinée aborde des thèmes historiques comme l’Espagne de Franco et la Seconde Guerre Mondiale. De plus, on peut prendre conscience des conséquences psychologiques, engendrées par les violences de la Guerre, sur les rescapés. Enfin, on aborde aussi l’importance de la famille dans les moments les plus compliqués.

J’ai apprécié cette histoire de famille qui m’a permis d’en apprendre plus sur l’histoire des victimes de la Guerre Mondiale, et surtout celles de ceux qui y ont survécus.

Je trouve néanmoins dommage que les illustrations, qui représentent la majeure partie de l’oeuvre, manquent de réalisme. Les couleurs employées sont inappropriées selon moi.

Corentin, 605

Un poids difficile à porter

Le poids des héros est un livre (bande-dessinée) écrit par David Sala. L’histoire parle du grand-père de David et de ce qu’il a vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale en Espagne et en France. Le grand-père de l’auteur s’appelle Antonio et durant tout le livre, on suit son histoire ainsi que celle de son petit fils qui s’appelle David (enfant dans les années 1970-1980) .

C’est un livre que j’ai aimé car il contient beaucoup de choses intéressantes:

L’histoire nous est racontée de façon originale. Quand David découvre ce qu’a vécu son grand-père par l’intermédiaire de ses parents et de sa famille, l’auteur nous livre ces moments de vie grâce à des « flash-back » qui reviennent régulièrement au cours du récit. En parallèle, nous découvrons le parcours de David, depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. C’est comme ça tout le long de cette bande-dessinée. Ce livre a, je trouve, un graphisme vraiment original. Les couleurs employées par l’auteur sont très variées et nombreuses allant du blanc/noir jusqu’aux couleurs les plus vives comme le jaune, le rose etc…

Le livre nous fait découvrir ce qu’est l’héroïsme, mais aussi la vie dans les camps de concentration nazis et ce qu’ont pu endurer les survivants de la Shoah.

Le titre du livre , « Le Poids des Héros » choisi par l’auteur désigne, selon moi, les souffrances qu’ont enduré ces héros de Guerre, ceux qui ont résisté au Régime Nazi.

Pour conclure, je vous recommande fortement ce livre notamment aux passionnés d’histoires tragiques ou simplement à ceux qui souhaitent en savoir plus sur la Seconde Guerre Mondiale.

Ilyas, 605

Baboucar et la question de l’immigration

Le soleil, le sable, la mer… une journée d’été sur les côtes de l’Adriatique, cela vous fait rêver?

C’est le cas de Baboucar, Yaya, Ousmane et Robert, quatre jeunes migrants africains demandeurs d’asile, désirant voir la mer. Ils entament un voyage entre Pérouse et Falconara Marrittima pour rejoindre l’Adriatique.

Ce roman a été écrit par Giovanni Dozzini, romancier et journaliste italien né le 1er octobre 1978 à Pérouse. Diplômé en droit, il travaille comme journaliste indépendant pour divers journaux et magazines, tels que le Nazione Indiana. Il signe en 2019 le roman « Et Baboucar marchait devant » (E Baboucar guidava la fila), roman lauréat du prix de littérature de l’Union européenne.

Au fil de ces deux jours relatés dans le récit, nous partageons leurs espoirs, leurs peurs, leurs besoin de normalité, comme par exemple assister à un match de football à la télévision dans un bar, ou encore passer une journée à la plage.

De même, nous découvrons qu’une bonne partie de la société n’est pas aussi cruelle et individualiste avec les migrants que ce que nous laissent percevoir certains médias. Ainsi, on reconnaît les volontaires d’ARCI à appeler en cas de besoin, le vieux pêcheur qui offre, comme abris, un hangar abandonné à ces jeunes pour leur permettre de passer la nuit en sécurité, des carabiniers sévères mais aussi bienveillants et compréhensifs. Cependant, la beauté de ce roman ne se limite pas à sa valeur sociale. L’écriture factuelle, laisse percevoir des traces poétiques qui s’expriment, entre autre, dans les descriptions des paysages de cette région de l’Italie. L’auteur nous décrit par exemple les complexes industriels et les plages avoisinantes. Néanmoins, ces descriptions poétiques peuvent parfois s’étendre et sont, à mon goût, un peu longues, voir même ennuyeuses.

Elle aborde aussi des problématiques marquantes de la société actuelle telle que l’immigration, ce qui permet au lecteur de se sentir vraiment concerné par l’histoire.

Ce fut pour moi un véritable plaisir de lire ce livre car Giovanni Dozzini réussit à susciter notre intérêt tout au long de l’histoire. C’est une aventure qui dure deux jours, ce qui la rend riche en péripéties.

Je pense que c’est un livre qui mériterait d’être mis en avant. En effet, c’est une œuvre qui nous permet de réfléchir sur les problématiques sociales actuelles et qui s’adresse au plus grand nombre.

Sur ce bonne lecture!!

Yannick 605