Pression sociale made in Japan

Présentation du livre :

                    La fille de la supérette par Sayaka Murata

Biographie de l’auteur :

Sayaka Murata est née le 14 août 1979 à Inzai. Elle est de nationalité Japonaise, elle a étudié à l’université Tamagawa. Elle a remporté plusieurs prix : le prix Noma du premier roman(2009), le prix Mishima(2013) et le prix Akutagawa(2016,prix GONCOURT japonais) pour «Konbini »(la fille de la supérette). Ses activités sont nouvelliste et essayiste

Le livre :

Il  contient aussi des passages assez drôles par moment.

            La fille de la supérette est un livre qui parle d’une fille nommée Keiko Furukura âgée de trente-six ans et qui travaille dans un konbini ( sorte de supérette japonaise ouverte 24H/24) depuis qu’elle a dix-huit ans.

Keiko est une fille qui vit de façon très décalée par rapport à ses camarades.

Ses amis commencent à s’inquiéter du fait qu’elle soit encore célibataire à son âge alors que la logique voudrait qu’elle ait fondé une famille comme toute ses amies de fac.

Un jour, elle rencontre un nouvel employé, un homme du même  âge qu’elle qui est lui aussi célibataire.

Ensemble, ils vont trouver un arrangement  assez spécial qui va leur permettre d’éviter les jugements de leurs amis et de la société.

                        La fille de la supérette est un livre que j’ai énormément apprécié de lire car c’est un livre facile à lire, facile à comprendre malgré le fait qu’il traite d’un sujet difficile : la pression sociale.

On peut par exemple retrouver les passages suivants :

            – « Je dépose avec précaution les œufs dans le bac en plastique. Les mêmes qu’hier, et pourtant différents. La cliente glisse les mêmes baguettes jetables dans le même sac et me tend la même monnaie avant de saluer le même matin du même sourire »

            -« Je ne vois pas pourquoi je devrais voir tel enfant plutôt qu’un autre; à mes yeux ils se ressemblent tous ».

            Ensuite, je l’ai aimé parce que les personnages sont attachants avec par exemple la sœur de Keiko qui est toujours auprès d’elle pour l’aider dans la vie de tous les jours car c’est une personne qui a grandi en voulant imiter les comportements de ses amis ; même si elle préférerait de «  loin avoir une sœur ainée normale, même avec des problèmes, qu’une sœur d’une autre planète »

            Il n’y a pas forcément eu de passage que je n’ai pas apprécié car le livre en entier est bien.

La seule chose chose que je n’ai pas beaucoup appréciée, c’est peut-être le fait que l’histoire se passe quasiment au même endroit c’est à dire dans la supérette. Cela pourrait ressembler à une pièce de théâtre. Mais je pense qu’elle se sert de ce lieu qu’elle connaît bien puisque comme l’héroïne, l’autrice a travaillé pendant 18 ans dans un konbini pour écrire son histoire.

Aymeric L.,609

Une fille différente

La fille de la supérette a été écrit le 11/01/2018 par Sayaka Murata, une autrice japonaise.

        Je trouve que ce livre est un livre assez simple en apparence mais assez complexe lorsqu’on le lit. J’ai bien aimé ce livre puisque les mots et le vocabulaire n’est pas complexe.

Je me suis également attachée au personnage principal et à son mode de vie : elle travaille dans une supérette et est complètement dévouée à son métier cependant ce n’est pas l’avis de tous les personnages de ce roman sachant que tous ses « amis » l’encouragent à se trouver quelqu’un et à vivre une vie dite « normale » avec un métier stable.

Cependant, elle a beau être différente et essayer de changer, elle n’y arrive pas et pense que sa destinée se trouve dans des supérettes, elle y a passé toute sa vie et ne peut pas changer son habitude. Elle est donc « différente » aux yeux de la société et de ses amis, elle a plus de trente ans et n’est pas avec un homme et un métier stable mais elle fait ce qu’elle aime par dessus tout.

        J’ai bien aimé la fin de ce roman, au moment où elle doit passer un entretien d’embauche pour un métier stable car elle décide d’écouter les remarques de ses amis et de faire une croix sur son ancienne vie. Cependant, avant de passer son entretien, elle décide d’aller dans des toilettes d’une supérette mais elle retrouve cet univers et se fait envoûter par ça. J’ai trouvé cette scène magnifique puisqu’elle parle de la supérette comme si c’était une personne qu’elle connaissait depuis toujours et qu’elle retrouvait depuis longtemps. Elle personnifie cette supérette et nous montre à quel point elle est compatible avec le personnage principal.

De plus, c’est à ce moment que Keiko voit qu’elle n’est pas obligée à se forcer à changer de vie mais peut vivre de sa passion, sa profession qui est devenu un habitude, elle est totalement dépendante à ça et je trouve ce moment touchant.

        Je n’ai pas aimé les amis de Keiko qui l’incitent en permanence à changer son mode de vie et sa vision des choses. Ces personnages trouvent que Keiko à un mode de vie déplacé.

        En conclusion, c’est un livre intéressant qui nous laisse une morale sur les évènements d’aujourd’hui et comment il faut surmonter les étapes dures quelle qu’elles soient. C’est un livre assez court avec un vocabulaire simple qui peut tout en même temps nous laisser une réflexion sur le droit à rester soi-même.

Célène H. 609