Discours d’éloquence : L’archipel des lärmes

La femme est-elle réellement l’égale de l’homme ?

On est en droit de se poser la question, notamment dans le milieu professionnel.

Et….., qu’en est-il dans des corps de métiers, tel que la police ?

Les femmes bénéficient-elles d’autant de reconnaissance que les hommes ?

Sachez qu’en France, selon l’INSEE, en 2024, nous n’avons pas encore atteint la parité salariale, les femmes étant rémunérées 23% de moins que les hommes.

A contrario, la Suède, pays dans lequel se déroule le récit écrit par Camilla Grebe, intitulé « L’archipel des Lärmes », a fait de l’égalité hommes-femmes un principe auquel on ne peut déroger. Mais cela n’a pas toujours été le cas.

Toutes ces questions fondamentales d’une actualité encore brûlante sont abordées par l’autrice Suédoise dans ce Thriller.

Ce roman met en scène de jeunes mères célibataires, toutes assassinées dans des conditions horribles, à différentes époques, au cœur de Stockholm, capitale de la Suède. Tout d’abord en 1944, puis en 1970, et enfin en 2010. Ces femmes sont toutes victimes d’un mystérieux tueur.

Qui est-il ? Est-il seul ? Utilise-t-il toujours le même mode opératoire ? Tous ces crimes sont-ils l’œuvre d’un même tueur ?

A toutes ces questions, ces jeunes enquêtrices, qui bouleversent les codes de la police Suédoise, vont tenter d’apporter des réponses.

Passionnées par leur métier, elles s’appellent Elsie, Brit-Marie, Malin, elles sont intelligentes, modernes, audacieuses, elles dérangent…

Elles se complètent, se passent le relais, de génération en génération…mais personne ne les prendra au sérieux…surtout pas leurs collègues et supérieurs, bornés et sexistes…Pourtant, cela ne va pas les décourager et elles poursuivront leurs investigations.  

Ces femmes auraient dû être prises au sérieux !

Parce qu’elles se rapprochent  inexorablement de la vérité, au péril de leur vie…

Il est vrai que le grand nombre de pages (environ 600), les descriptions très réalistes de ces crimes d’une cruauté sans nom et la complexité de la narration de ce roman policier, vous ont quelque peu découragé.

C’est pour toutes ces raisons, que nous avons choisi de ne pas le retenir dans la sélection finale.

Tout cela est bien dommage ! car cette œuvre littéraire a aussi de grandes qualités :

un suspense insoutenable, un récit riche en rebondissements, une intrigue originale et des personnages auxquels il est facile de s’identifier, nous incitant à investiguer à leurs côtés.

De même, par une analyse sociologique fine de la société Suédoise menée sur une soixantaine d’années, l’autrice nous invite à réfléchir à l’évolution de la condition féminine et aux violences faites aux femmes.

Tout cela ne peut pas nous laisser indifférents !

Ce roman ne vous laissera pas indifférent !

Et si vous le n’avez pas encore découvert, il est encore temps de le faire. Vous ne serez pas déçus !

Je vous remercie de votre attention.

Samia, 607

Billet d’humeur – L’Archipel des lärmes

L’archipel des larmes est un livre que je conseille aux personnes motivées pour lire de longs ouvrages.

C’est un roman suédois qui donne à réfléchir sur la condition des femmes, notamment en ce qui concerne leur insertion dans le monde du travail.

J’ai beaucoup aimé cette œuvre car c’est un polar qui présente des points de vue différents et intéressants.

L’incipit était assez difficile et le roman est long à lire, mais au fur et à mesure de ma lecture, j’ai directement « accroché » à l’histoire.

Heureusement, il y a beaucoup de suspense, ce qui nous donne envie d’en savoir plus, notamment vers la fin où l’on nous révèle l’identité du meurtrier.

Tiana, 603

L’ARCHIPEL DES LARMES – CAMILLA GREBE

Roman Polar Thriller – Camilla Grebe traite, avec profondeur, les thèmes des mères célibataires et des violences faites aux femmes. Sur 4 époques, de 1944 à 2019, des femmes policières vont enquêter sur d’horribles meurtres. 

Une interview de Camilla Grebe – présentation de l’Archipel des Larmes

Délinquant ou policier ?

Terra Alta est un roman policier de Javier Cercas pleins de rebondissements.

Pour les fans de roman policier, ce livre sera parfait !

Ce roman parle d’une région du Nord de l’Espagne habituellement calme, nommée Terra Alta, où va se produire subitement un meurtre. Un couple de personnes âgées à été tué. Les Adell ont été retrouvés morts à leur domicile. Melchior, un agent de la police locale va s’engager pleinement dans la résolution de ce meurtre.

Tout d’abord, un des points marquants de ce livre est le personnage principal : Melchior. Tout au long de l’histoire, nous découvrons son passé d’ancien délinquant et de détenu. Son histoire émouvante nous permet de comprendre sa mentalité. Le lecteur s’attache grâce à cela à ce personnage.

Ce roman mêle deux enquêtes totalement différentes : une qui se déroule dans le passé, l’autre dans le présent. Ces deux enquêtes, permettent au lecteur de voyager constamment dans le temps, alternant entre passé et présent, et créent ainsi un suspens constant.

Bien que ce roman soit pleins de rebondissements, le récit a un rythme assez lent. L’auteur fait beaucoup de descriptions, il s’attarde longuement sur les sentiments et le ressenti des personnages, ce qui peut parfois être lassant. Néanmoins, cette lenteur peut aussi être un atout. En effet, cela laisse au lecteur le temps de s’attacher aux personnages, aux proches de Melchior, et de ressentir les mêmes émotions que lui, notamment lorsqu’il perd un proche.

Ce récit mêle enquêtes et psychologie, ce que j’ai trouvé original.

Javier Cercas fait aussi référence dans son polar au roman « Les Misérables » de Victor Hugo, que Melchior découvre en prison. Cette lecture joue un rôle important sa vie, il lui a permis de se remettre en questions. En quelque sorte, cette oeuvre l’a sauvé de la délinquance.

Enfin, ce roman est riche en émotions pour le lecteur: allant de la nostalgie, à la tristesse, à l’angoisse.

Emma Line, 605

TERRA ALTA, un ange en enfer ou un démon au paradis

Avez-vous déjà lu un roman policier mêlant deux histoires, tout en étant agréable à lire ?

Terra Alta est un roman policier qui nous plonge dans un monde plein de suspens et d’aventures.
Ecrit par JAVIER CERCAS, ce livre est incontournable pour tous les amateurs d’enquêtes policières.

Javier Cercas, né le 6 avril 1962, est un auteur qui plaît énormément à la critique. Il a écrit de nombreux ouvrages apprécié par la critique et ce n’est pas Terra Alta qui peut permettre de contredire cela.

Ce livre nous raconte l’histoire de Melchor, un homme qui a été énormément impacté par la lecture des Misérables de Victor Hugo. Fils d’une mère prostituée à Barcelone, il a vécu une enfance compliquée et une adolescence difficile lors de laquelle il a sombré dans la délinquance et la drogue. L’oeuvre de Victor Hugo lui a ouvert de nouvelles perspectives et il se repentira dans une carrière de policier.

Pour commencer, ce roman ne manque pas d’originalité.

En effet, ce récit mêle deux enquêtes avec une narration permettant de suivre l’une qui se passe au présent en amont de la deuxième relatant des faits plus anciens. Ce livre conviendra donc tout à fait aux rêveurs car il permet de s’évader du monde réel.

En plus de sa narration très originale, les décors décrits sont dignes d’un roman policier de qualité.

Les gens sont très réservés et une ambiance très pesante s’installe tout au long du récit. De cette manière, cela rend l’enquête plus complexe.

Ce livre a notamment, en plus de ce que nous avons évoqué plus tôt, une sorte de réalité qui se rapproche énormément de la nôtre.

Les événements de l’histoire sont plus ou moins réalistes et très bien décrits. Il fait référence à des lieux et événements réels ( tels que les Attentas de Barcelone) ainsi qu’un hommage à Victor Hugo et son oeuvre « Les Misérables«  qui est à la source même de cette histoire. Sa lecture, a changé la vie de Melchor.

Je vous conseille de découvrir ce livre car l’histoire est très bien narrée. L’histoire est originale et malgré un nombre de pages élevé, il est très facile à lire.

C’est un vrai divertissement à la hauteur de vos plus grandes attentes, que vous aimiez ou non les romans policiers.

Anisse, 605

Terra Alta, une ville aux destins funestes

Terra Alta est une ville paisible de la Catalogne où rien ne se passe jusqu’à un soir où un évènement tragique va tout changer…

« Terra Alta » est un roman policier écrit par Javier Cercas en 2021. C’est un écrivain d’origine espagnole qui écrit généralement des livres sur l’histoire de l’Espagne, comme par exemple: « Anatomie d’un Instant » (2009) ou « L’Imposteur » (2014).

Pour écrire Terra Alta, Javier Cercas s’est lancé un nouveau défi. Terra Alta est le premier volume d’une série policière composée de trois ouvrages, tous centrés sur le personnage de Melchor Marin, un enquêteur de la police locale.

Ce roman nous raconte l’histoire de ce jeune enquêteur qui vit en Terra Alta. Un soir, alors qu’il était au commissariat, il reçoit un appel d’un de ses collègues le prévenant que les fondateurs des cartonneries Adell sont retrouvés morts chez eux. Melchor s’empresse d’aller sur le lieux du crime mais quand il arrive sur place, il découvre une scène si horrible qu’il est quasiment impossible d’en sortir indemne. Les deux corps sont à peine distincts, attachés à une chaise, dans un bain de sang. Tout le monde se demande alors qui a bien pu les tuer et pourquoi ?

Ce livre nous fait rentrer dans la peau d’un personnage à la personnalité complexe, Melchor. Il semble être un inspecteur de police tout à fait banal mais on découvre assez rapidement que ce n’est pas le cas. Dans son passé, il fut délinquant, puis prisonnier. Sa mère a aussi été violée puis tuée. Lors de son incarcération, il trouve un refuge dans la littérature et la découverte du roman les Misérables de Victor Hugo va changer sa vie. Il s’identifie notamment au personnage de Jean Valjean.

Ce récit est plutôt dense, on pourrait aisément se passer de quelques passages. Les personnages sont bien décrits, voir même un peu trop, notamment pour certains personnages secondaires.

Le livre nous donne envie de mener notre propre enquête en cherchant nous-mêmes les indices laissés par l’auteur. Malheureusement, les souvenirs de l’enfance de Melchor, qui n’ont selon moi aucun rapport avec l’histoire policière que l’on suit, viennent perturber la lecture.

Terra Alta est un bon roman policier si l’on n’est pas un initié de ce genre. Il peut être difficile de comprendre l’intrigue parfois, mais si l’on réussit à ne pas se perdre dans le récit, l’histoire est vraiment captivante.

Raphael, 605

Un enquêteur au passé mouvementé

Action, suspens et meurtre…

Vous l’avez deviné « Terra Alta » est un roman policer!

Il a été écrit par Javier Cercas, né le 6 avril 1962 à Ibahernando. C’est un écrivain et un traducteur espagnol. Il est également chroniqueur dans un journal Espagnol.

Si vous êtes un ou une fan de suspens et d’intrigue, lisez ce roman!

Melchor Marin, le personnage principal de ce roman, est un enquêteur mais aussi un ancien criminel.

Il est devenu enquêteur malgré son passé de délinquant et une mère prostituée à Barcelone.

Devenu policier, il part s’installer en Terra Alta. Là-bas, il tombe amoureux d’une bibliothécaire. et devient le père d’une petite fille nommée « Cosette ». Il est parti s’installer en Terra Alta pour fuir son passé.

Dans ce récit, Melchor va faire face à une enquête très complexe consistant à résoudre le meurtre des Adell, les propriétaires de la plus grosse entreprise de la Région. Ces derniers ont été sauvagement torturés et assassinés à leur domicile, un mas somptueux.

C’est la première fois que Melchior se trouve confronté à une scène de meurtre depuis qu’il est en poste en Terra Alta. Cette région est habituellement très calme.

Ce récit n’est pas linéaire. A plusieurs reprises, le lecteur part découvrir le passé de l’inspecteur. Celui-ci s’aidera bizarrement du livre « Les Misérables » de Victor Hugo pour s’en sortir.

Ce roman présente de nombreux atouts. Les scènes d’enquête sont tellement bien décrites que le lecteur a l’impression de les vivre. Le suspens est maintenu tout au long du récit par l’auteur ce qui le rend réellement addictif. Le personnage de Melchior est particulièrement intéressant. Découvrir son histoire personnelle m’a rendu assez triste, comme lors de sa période d’incarcération. La fin du roman m’a aussi touché.

Avec ce roman, vous vous évaderez.

Coleen, 605

Une tranquillité perturbée

« Terra Alta » est le premier roman policier de Javier Cercas. Cet auteur et traducteur espagnol est né le 6 avril 1962 à Ibahernando, dans la province de Cáceres. Il est également chroniqueur au journal El País.

Ce roman parle d’une région de l’Espagne habituellement très calme, la « Terra Alta », où va se produire un meurtre: un couple de personnes âgées à été tué. Ce sont les propriétaires de la plus grosse entreprise de la région, les Adell, qui été ont retrouvés morts. Ils ont été sauvagement assassinés dans leur maison.

Melchior, un policier chargé de l’enquête, va s’engager pleinement pour résoudre ce meurtre et rétablir la vérité. Cependant, il a déjà dû traversé deux grandes tragédies dans son passé, qui le hantent. Son adolescence fut mouvementée car sa mère était une prostituée qui travaillait dans des maisons closes à Barcelone et lui-même tomba dans la délinquance.

Tout au long du récit, le lecteur découvre le passé du policier. Vous pourrez le constater, c’est un personnage complexe dont on découvre la vie et les combats personnels.

Ce récit est très rythmé, intriguant et surtout tragique. Il y a beaucoup de suspens. Pour les lecteurs qui aiment quand ça bouge, ce livre vous plongera directement dans l’action et dans la tragédie.

Dès le début du roman, vous serez complètement plongé dans le récit et vous aurez l’impression de vivre pleinement l’histoire.

On dit qu’il ne faut jamais juger un livre à sa couverture! malgré son épaisseur et une couverture sobre, ce roman est surprenant. Les scènes d’enquête sont très bien décrites et détaillées, la lecture est simple et fluide. On comprend très vite le déroulement de l’histoire, ce qui suscite notre curiosité pour continuer à lecture et nous aide à ne pas perdre le fil. Le récit est parfois un peu lent ce qui peut être parfois un peu lassant mais au fur et à mesure de la lecture, on s’attache aux personnages et ce même jusqu’à ressentir leurs émotions.

Dans ce polar, un hommage est fait à Victor Hugo et son oeuvre « Les Misérables« . Celle-ci joue un rôle important dans la vie de Melchior qui trouvera dans cette lecture la force de sortir définitivement de la délinquance.

Amateur de romans policiers, lisez ce roman et je vous garantie que vous ne serez pas déçu!!

Safaa, 605

Froid comme l’Alaska

L’auteur de « Aucun homme ni Dieu » est William Giraldi qui est un écrivain américain, ce livre est sorti en 2014. C’est un roman, un récit aventure.

On suit l’histoire de Russel Core, un écrivain expert en loups, il a été appelé en Alaska précisément dans un village à Keelut par une certaine Medora Sloane pour traquer la bête qui a enlevé et dévoré son fils de 6 ans et qui sera le troisième enfant à être enlevé  par des loups dans ce village.

Alors, Core mène son enquête à travers l’Alaska équipé de fusil, jumelle, vêtement fait de peau d’animal, gourde, etc, dans le but de tuer le loup qui a dévoré le fils de Medora . Par la suite, Core va apprendre une histoire troublante, des secrets au cœur de la famille Sloane.

J’ai beaucoup aimé ce livre même si je préfère le film.

J’ai  bien aimé les personnages notamment les traits de caractères de Russel Core qui est un personnage assez silencieux, discret qui adore sa fille plus que tout et qui est notamment à sa recherche.

J’ai aimé le personnage de Medora Sloane par ses caractéristiques d’exorciste et le fait qu’elle réalise des choses bizarres.

Je n’aime pas trop le personnage de Vernon car il joue un rôle de psychopathe et de tueur en série que je n’aime pas. On peut voir qu’il aime prendre du plaisir en tuant, on peut le voir notamment pendant la guerre en Irak et lorsqu’il rentre chez lui, je pense que cela est lié à un traumatisme de la guerre s’il est devenu un tueur en série.

Ensuite, l’ambiance est assez froide tout au long du récit, je trouve cela assez dérangeant en tant que lecteur.

A la fin ce que j’ai détesté c’est la révélation, cela m’a bouleversé. Et dans la scène lorsque Core se retrouve face à une meute de loup cela m’a angoissé, je ne voulais pas qu’il meure.

Je trouve dommage pendant la scène de fusillade avec les policiers qu’ils tombent assez vite comme des bâtons, ils se défendent de manière illogique :  pourquoi tirer sur le malfaiteur alors qu’il possède une mitrailleuse ? Il vaudrait mieux se protéger comme c’est le cas dans le film.

Kévin A., 609   

Froid dans le dos

Aucun homme ni dieu est un roman écrit par William Giraldi sorti en 2014.

William Giraldi est un écrivain américain né le 11 mai 1974 dans le Connecticut .

Nous suivons les aventures de Core, un spécialiste des loups. Celui-ci est appelé en Alaska par Medora Slone. Medora Slone est une femme vivant à Keelut, un petit village isolé d’Alaska. Celle-ci vient de perdre son fils de 6 ans qui est le troisième enfant  qui s’est fait enlever par des loups. Core se rend donc en Alaska dans le but d’abattre le loup qui à probablement dévoré le fils de Medora.

Mais il va vite apprendre le terrible secret qui est au sein de la famille des Slone…

J’ai beaucoup aimé ce livre et voici les principales raisons de mon engouement.

Pour commencer, j’ai bien aimé la personnalité de Core qui est un homme à la recherche de l’amour de sa  propre fille, celui-ci est capable de faire tout pour revoir sa fille avec laquelle il n’a presque plus de contact.

Ensuite, sur le sujet des personnages, j’ai aussi apprécié la personnalité de  Vermon Slone qui est le mari de Medora slone et l’antagoniste de l’histoire. Ce personnage est intéressant car il est décrit physiquement comme un homme mais mentalement comme un loup. Celui-ci  n’apparait qu’au milieu du roman car il était à la guerre.

Ensuite, j’ai aimé l’ambiance malsaine présente dans tout le roman, l’atmosphère est déjà glaciale car l’auteur décrit très bien le froid de l’Alaska et puis il y a un arrière-plan malsain et morbide qui colle parfaitement avec cette ambiance glaciale; ce qui d’une part nous donne un certain « froid dans le dos » mais aussi cela va permettre de nous immerger dans l’histoire.

Enfin, j’ai d’une part aimé la fin car tout devient plus clair et que le dénouement nous donne un grand soulagement car l’ambiance tendue s’arrête. La scène de l’enfant mort retrouvé par Core dans la cave de Medora est la scène qui m’a le plus terrifié.

Mais le passage du livre que j’ai le plus aimé est la partie quand Core va à la recherche du loup qui a enlevé le petit. En effet, ce passage du livre utilise bien la description du paysage et ça me fait un peu penser au livre La panthère des neiges de Sylvain Tesson. Même si ce n’est pas la même ambiance et que le roman de Tesson est une histoire vraie alors que celui de Giraldi est une histoire fictive. J’aime bien ce genre de récit d’aventure dans des endroits hostiles.  D’ailleurs l’objectif de ce roman ressemble à celui du livre de Tesson même si ce dernier est à la recherche d’une panthère juste pour la prendre en photo et l’observer.

Il y a néanmoins quelques points négatifs que je voudrais souligner :

Je n’ai pas aimé le personnage de Cheeon que je trouve inutile pour l’histoire sauf à rajouter des pages. Je trouve aussi dommage  que Core  ne serve pas à grand-chose vers le milieu du livre. Et pour finir je n’ai pas aimé le moment avec la mitrailleuse qui tue la plupart des flics autour car ce moment dure trop longtemps et que ça ne sert qu’à rajouter du « gore », de l’ultra violence gratuite.

Quelques éléments supplémentaires pour vous aider à vous faire une idée: « Monsieur Core, avez-vous la moindre idée de ce qu’il y a derrière ces fenêtres ? De la profondeur de ces terres ? De leur noirceur ? De la manière dont ce noir s’insinue en vous ? Ecoutez-moi bien, monsieur Core, ici vous n’êtes pas sur Terre. » J’aime bien cette citation car ça nous montre la rupture entre l’homme et les animaux, entre l’homme et la folie et aussi l’environnement de l’Alaska, dans lequel on est impuissant.

Le roman parle aussi de sujet très tabou comme celui de l’inceste.

J’ai aussi regardé le film sur Netflix, mais il est dénué de sens pour toute personne n’ayant pas lu le livre.

Hugo B. 609