Que feriez-vous, si votre vie était bouleversée suite à une vérité révélée par une voyante lors d’un tirage de tarot ?
Cette situation paraît surprenante n’est-ce pas ?
Si vous avez lu le roman « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » écrit par l’autrice Espagnol Maria Larrea, vous aurez compris le rôle fondamental qu’à jouer cette tarologue dans la découverte de ses origines familiales.
C’est à seulement 27 ans qu’elle découvre qu’elle a été adoptée. A la recherche de ses origines familiales, elle part à Bilbao, sa ville natale.
A travers ce récit autobiographique, l’autrice nous invite à découvrir son histoire familiale et ce sur trois générations : celle de ses grands-parents, de ses parents, eux aussi abandonnés et ayant vécu en orphelinat, et enfin son histoire personnelle.
Tel un scénario de cinéma, dans lequel le spectateur découvre l’histoire personnelle de chaque personnage, son histoire, son vécu, ses émotions, Maria Larrea aborde avec sensibilité la nécessité, pour chaque être humain, de connaître ses origines pour mieux se comprendre soi-même.
En adoptant une approche réaliste et une construction narrative complexe, l’autrice nous offre un regard sincère sur la vie des différents personnages racontée dans ce roman, des vies, décousues, parfois joyeuses mais le plus souvent compliquées.
Malgré ces nombreuses qualités, nous avons décidé d’écarter ce roman de la sélection finale car vous avez été nombreux à avoir eu des difficultés à comprendre cette histoire, et ce, en raison d’une narration non linéaire et d’une écriture cinématographique, rendant cette lecture plus compliquée.
De plus, les passages de ce récit écrits en langue espagnole (et non traduites) vous ont aussi gênés.
Par ailleurs, certains d’entre vous, ont eu du mal à apprécier les vies chaotiques de ces personnages.
Enfin, « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent » nous enseigne que notre histoire personnelle et celle de notre communauté sont des éléments fondateurs de notre identité.
Nous vous invitons, si vous ne l’avez pas déjà fait, à découvrir ce magnifique roman.
Nous vous remercions.
Jarin et Samia, 604