Eloge des anticonformistes

A Trente-six ans et célibataire, Keiko travaille comme vendeuse dans un konbini, ces supérettes japonaises ouvertes 24 h/24. Keiko n’envisage pas de quitter ce petit univers rassurant,  son entourage qui désespère de la voir un jour fonder une famille lui demande de quitter ce travail et de se trouver un mari. Son existence bascule à l’arrivée d’un nouvel employé, Shiraha, lui aussi célibataire.

Éloge des anticonformistes, La fille de la supérette a connu un succès retentissant au Japon, où il a reçu le prix Akutagawa, équivalent du prix Goncourt.

« Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu’ils sont en droit d’exiger des explications. »

Ce livre représente bien la culture japonaise comme le kombini ouvert 24H/24H.

Il y a un problème qui est abordé dans ce livre et que j’apprécie car il est bien représenté ;  c’est le sexisme comme quoi la femme doit trouver un mari et doit être dépendante de lui car au Japon c’est le mari qui ramène l’argent et la femme reste à la maison.

Ce livre est très vivant du fait de son style de narration particulière qui combine « dialogue » et « action »(pensées, sensations et autre). Cela fait penser au théâtre.

« Je suis mort, ce que je me disais avant de voir les ailes noires de la nuit. »

Cette phrase que je viens de citer et une phrase que j’aime bien car elle est simple mais poétique et aussi elle fait ressentir la sensation du personnage.

Meng H. 609

Une fille différente

La fille de la supérette a été écrit le 11/01/2018 par Sayaka Murata, une autrice japonaise.

        Je trouve que ce livre est un livre assez simple en apparence mais assez complexe lorsqu’on le lit. J’ai bien aimé ce livre puisque les mots et le vocabulaire n’est pas complexe.

Je me suis également attachée au personnage principal et à son mode de vie : elle travaille dans une supérette et est complètement dévouée à son métier cependant ce n’est pas l’avis de tous les personnages de ce roman sachant que tous ses « amis » l’encouragent à se trouver quelqu’un et à vivre une vie dite « normale » avec un métier stable.

Cependant, elle a beau être différente et essayer de changer, elle n’y arrive pas et pense que sa destinée se trouve dans des supérettes, elle y a passé toute sa vie et ne peut pas changer son habitude. Elle est donc « différente » aux yeux de la société et de ses amis, elle a plus de trente ans et n’est pas avec un homme et un métier stable mais elle fait ce qu’elle aime par dessus tout.

        J’ai bien aimé la fin de ce roman, au moment où elle doit passer un entretien d’embauche pour un métier stable car elle décide d’écouter les remarques de ses amis et de faire une croix sur son ancienne vie. Cependant, avant de passer son entretien, elle décide d’aller dans des toilettes d’une supérette mais elle retrouve cet univers et se fait envoûter par ça. J’ai trouvé cette scène magnifique puisqu’elle parle de la supérette comme si c’était une personne qu’elle connaissait depuis toujours et qu’elle retrouvait depuis longtemps. Elle personnifie cette supérette et nous montre à quel point elle est compatible avec le personnage principal.

De plus, c’est à ce moment que Keiko voit qu’elle n’est pas obligée à se forcer à changer de vie mais peut vivre de sa passion, sa profession qui est devenu un habitude, elle est totalement dépendante à ça et je trouve ce moment touchant.

        Je n’ai pas aimé les amis de Keiko qui l’incitent en permanence à changer son mode de vie et sa vision des choses. Ces personnages trouvent que Keiko à un mode de vie déplacé.

        En conclusion, c’est un livre intéressant qui nous laisse une morale sur les évènements d’aujourd’hui et comment il faut surmonter les étapes dures quelle qu’elles soient. C’est un livre assez court avec un vocabulaire simple qui peut tout en même temps nous laisser une réflexion sur le droit à rester soi-même.

Célène H. 609