Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd’hui, nous le savons tous, Internet devient un véritable monde d’influences. Les GAFAM sont devenus tellement puissants qu’il nous ont rendu addicts aux réseaux sociaux, aux services commerciaux en ligne, à tel point qu’il est devenu quasiment impossible de vivre sans eux.
Ce phénomène est d’autant plus vrai, que nous sommes, selon Médiamétrie, 47,4 millions en France à se connecter chaque jour à internet. Mais ne vous y trompez pas, car nos usages du numérique sont les mêmes à 14 ans ou à 65 ans.
Nous passons quasiment l’essentiel de notre temps d’écran sur les réseaux sociaux, sur les plateformes de vidéos en ligne et les applications de commerce.
Pourquoi, est-ce devenu un réflexe aujourd’hui de commander son repas en ligne plutôt que d’aller partager un bon repas entre amis au restaurant ?
Pourquoi dépendons-nous aujourd’hui autant de nos smartphones ?
Tout cela est bien inquiétant !
D’ailleurs, n’est-ce pas ce que l’auteur David Snug tente de nous dire dans son œuvre « Ni web ni master » publiée en 2022.
J’ai le plaisir de vous annoncer que, suite au débat final, cette bande dessinée est encore en lice pour le vote final.
Vous êtes très nombreux à l’avoir apprécié et ce pour plusieurs raisons.
En premier lieu, l’auteur dresse dans ce récit graphique, que l’on peut qualifier d’humoristique mais aussi de techno-critique, le portrait d’une société hyper-connectée dont il pointe les dysfonctionnements, qu’il s’agisse de la dépendance aux réseaux sociaux, et plus généralement aux applications ou encore de la marchandisation de la vie privée.
Il semble que nous ayons perdu tout sens des réalités !
car derrière nos usages du numérique se cachent des injustices, de l’esclavagisme moderne, comme si respecter les droits de l’homme n’était plus quelque chose d’essentiel dans notre société.
En second lieu, vous avez particulièrement apprécié le graphisme de cette œuvre, jugée simple et efficace mais révélant par de nombreux détails une société devenue insensible aux difficultés des personnes les plus fragiles.
Nous n’avons pas seulement perdu tout sens des réalités, mais notre environnement lui-même en est affecté.
Souhaitons-nous vivre entourée de déchets ? sans aucune considération de nos prochains ? dans une réalité virtuelle qui nous dépasse ?
C’est grâce à un registre de langue simple mais aussi parfois technique que Snug rend cette œuvre accessible à tous.
Par son humour, satirique et teinté d’autodérison, mais aussi parfois un peu exagéré, qu’il nous alerte sur tous ces dysfonctionnements.
Allons-nous continuer à fermer les yeux ?
Allons-nous continuer à nous laisser manipuler par ces géants du Web dont le seul but est de faire de profit à tout prix ?
Si vous aussi, vous avez apprécié cette lecture et que vous avez envie de changer les choses, d’être plus conscients de toutes ces dérives et de vivre dans un monde meilleur, je vous invite à voter massivement pour « Ni web Ni master », une BD captivante, engagée et percutante.
Je vous remercie de votre attention.
Wassim, 603